La nourriture des Gaulois

La viande la plus estimée était celle de sanglier et de porc. Le porc était consommé sous toutes ses formes : salaisons, lard fumé aux plantes aromatiques, pâtés divers, saucisses et boudin. Les jambon d’Alsace ou de Bayonne avaient leurs gourmets. La cuisine se faisait au lard et surtout au saindoux. Si les Celtes montagnards connaissaient l’huile de noix, les riches commerçants des villes consommaient l’huile d’olive importée de Grèce par les négociants qui remontaient la vallée du Rhône. La soupe aux herbes se faisait à l’ortie, à l’oseille et prenait consistance avec des lentilles ou des choux. Ils buvaient de la cervoise. Le boulanger organisait de nombreuses fournées pour répondre à la forte demande de pain. Pour les banquets, il utilisait un blé tendre qui donnait au pain, de forme arrondie, toute sa légèreté. Normalement, les Gaulois mangeaient du pain de seigle, d’avoine ou d’orge.

Orge, avoine, millet, seigle, étaient les céréales coutumières. Les façons de consommer les aliments (crus, cuits ou fermentés), les modes de cuissons (cuisson directe - au feu -, cuisson indirecte - dans l'eau ou dans une matière grasse-) ont été pris en considération.





Les ustensiles de cuisine disponibles à l'époque ont été inventoriés, car la forme des pots, par exemple, inspire la fonction de ceux-ci.